top of page

HISTORIQUE

Années 1990

Naissance du concept de "ressourcerie" et création d'un réseau

Évolution.gif

En 1990 à Montréal, Action RE-buts a été fondée par des citoyens engagés désireux de promouvoir des pratiques de gestion des matières résiduelles plus durables et responsables. En 1991, le Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets (FCQGED) s'est formé dans le cadre d'une coalition d'organisations et de groupes diversifiés partageant des préoccupations communes concernant la gestion des matières résiduelles au Québec. Lors de consultations publiques du BCM (Bureau de consultation de Montréal) sur le Plan de gestion des matières résiduelles de la ville, l'idée d'un réseau de déchèteries est proposée par Montréal. Cependant, les deux regroupements se sont rendu compte que le terme "déchèterie" ne susciterait pas la participation maximale du public. Ils ont alors conceptualisé les articles d’occasion et les matériaux réutilisables comme des "ressources" et ont proposé le terme "ressourcerie".

En 1992, Action RE-buts propose, dans son mémoire à la ville de Montréal, la mise en place de ressourceries.  En 1993, lors des audiences du BAPE sur la construction du plus grand incinérateur de déchets solides au Canada, Action RE-buts propose de doter l’île de Montréal d’un réseau de ressourceries, idée reprise par le FCQGED pour l’ensemble du Québec.  (Source: M. Séguin, J. Maryland et G. Pelletier, Ensemble transformons nos déchets en ressources, mémoire d’Action RE-buts au BAPE sur le projet de la RIGDIM, avril 1993) La coalition met également en place une table de travail et ouvre la première ressourcerie québécoise en milieu urbain en 1995 dans le Plateau Mont-Royal. En parallèle, le FCQGED et Action RE-buts tentent de fédérer toutes les initiatives de réemploi présentes au Québec en un réseau cohérent.  Le document Vers un réseau de Ressourceries au Québec d’Action RE-buts est publié en 1995 et, avec l’aide de partenaires dont le FCQGED, un sommet est organisé réunissant plusieurs intervenants.

​​

En 1996, lors d'un sommet du gouvernement du Québec sur l'économie et l’emploi, dans le cadre du chantier sur l’économie sociale, un projet d'investissement dans des ressourceries au Québec a émergé. Pour protéger le concept et garantir qu'il reste axé sur l'économie sociale, environnementale et communautaire, une marque de commerce pour le terme "ressourcerie”  a été créée et enregistrée par Action RE-buts, qui la cède ensuite au Réseau des ressourceries du Québec, aujourd’hui détenue par la Ressourcerie du Lac Saint-Charles.

En 1997, le Réseau des ressourceries du Québec, initié par le FCQGED et Action RE-buts, est constitué afin de représenter, offrir des services à ses membres et faire la promotion d’une gestion écologique des déchets. Par la suite, lors d'un colloque soutenu par RECYC-QUÉBEC, Action RE-buts et le FCQGED ont été mise en relation avec des représentants de réseaux de recycleries françaises. Une collaboration s'est établie et la coalition a reçu un financement du ministère des relations internationales pour des échanges avec la France et la Belgique. La marque de commerce leur a été cédée, avec des conditions de garder les ressourceries en économie sociale et environnementale, et leurs réseaux de ressourceries ont vu un développement rapide.

L'enquête du BAPE sur la gestion des matières résiduelles est aussi publiée en 1997. La première politique québécoise de gestion des matières résiduelles (1998-2008) est adoptée l'année suivante.  

2010 à 2016

Des changements politiques
et législatifs

Les changements de gouvernements et de politiques au début des années 2000 mettent fin aux programmes de 1996 pour les ressourceries du Québec.

En 2011, une politique de responsabilité élargie des producteurs est mise en place.

Le Réseau des ressourceries du Québec prend fin en 2016.

2020

Un besoin d'entraide se fait ressentir

L'Association des ressourceries du Québec a débuté avec quelques dirigeants de ressourcerie qui ressentaient le besoin de développer un réseau d'entraide avec d'autres ressourceries. Au fil du temps, d'autres dirigeants intéressés se sont joints à eux pour former un groupe de neuf membres fondateurs dispersés à travers le Québec.

2022

La fondation du regroupement

En 2022, les dirigeants fondateurs se réunissaient chaque semaine par vidéoconférence pour partager leurs défis et leurs réussites. C'est vraiment grâce à l'essor de la vidéoconférence dû au confinement que ces rencontres ont été rendues possibles. Ensuite, ils ont obtenus une subvention du programme de soutien à l'économie sociale du MEIE et ont commandé une étude de faisabilité réalisée par le Laboratoire Conseil. En novembre 2022, l'Association des ressourceries du Québec a été formellement constituée.

2023

Mobilisation des parties prenantes envers l'ARQ

En 2023, plusieurs organisations de renom, dont le Chantier de l’économie sociale, le TIESS et RECYC-QUÉBEC, reconnaissent la pertinence de soutenir la création d’un tel regroupement. L’ARQ entreprend alors une démarche de mobilisation des parties prenantes en faveur de son développement.

2024

Les activités sont lancées

En 2024, dans le cadre d’une vaste concertation des entreprises d’économie sociale et circulaire menée par le Chantier de l’économie sociale et financée par le MEIE, dans le cadre de son Programme de soutien à l’économie sociale, l’ARQ est mandatée de mettre en œuvre une communauté de pratique destinée aux ressourceries. Le regroupement se structure de plus en plus et compte désormais plus de 55 membres.

bottom of page